dimanche 26 avril 2015

Turquie – Cappadoce

Voilà une très belle région, avec ses très anciennes églises et mosquées creusées dans la roche, ses villes souterraines à plusieurs étages, ses caractéristiques formations rocheuses, ses vallées.
J’ai eu droit certains jours à une météo très froide, avec parfois même de la neige.

Dans la roche sont creusées des habitations et des lieux de culte.

Il n’y a pas à dire, c’est impressionnant.

Église taillée dans la masse.

Certaines arborent de très anciennes peintures.

À Güzelyurt, j'ai droit à une chambre dans une maison traditionnelle avec voûte en pierre.

À Güzelyurt, nous sommes à 1500 mètres d’altitude et il a neigé cette nuit (13 avril).

Lorsque le soleil est enfin revenu, j’ai eu droit à une vue magnifique sur le Mont Hasan.

Maison traditionnelle à Güzelyurt.

Ville souterraine à Derinkuyu, je me demande comment ils pouvaient vivre là sur plusieurs niveaux sans lumière naturelle, certains passages/tunnels sont très étroits et très bas.

La vallée de l’amour à Göreme.

De superbes couleurs au coucher du soleil à Göreme.

Sur le site de Pasabagi vers Göreme.

dimanche 12 avril 2015

Turquie – sur la route de la Cappadoce

Quittant Istanbul, je longe la mer vers le Sud-est afin de rejoindre le bon port pour prendre un ferry. Je dois ainsi parcourir environ 30 km, c’est très agréable car il y a une belle piste cyclable et je traverse des parcs et espaces verts dont certains sont de taille démesurée avec des centaines de bancs publics et des milliers (millions ?) de fleurs. Je prends un ferry pour traverser la mer de Marmara, ferry qui m’emmène à Yalova.
La première grande ville sur ma route est Bursa. J’y visite divers monuments et me balade dans le bazar. Certaines parties sont presque dans le noir, la coupure de courant a l’air de concerner toute la ville, même les feux tricolores sont à l’arrêt, j’apprendrai plus tard que la Turquie a connu sur son territoire une panne de courant générale de plusieurs heures. Dans ce bazar, je me pose pour déjeuner. Ensuite je pars à une dizaine de kilomètres pour visiter un village ancien. Peu avant d’arriver au village, je m’aperçois que j’ai oublié mon sac à dos au resto (à l’extérieur) dans le bazar. Je décide donc de retourner et, alors qu’il s’est écoulé plus d'une heure, je retrouve mon sac au même endroit et rien ne manque, apparemment le serveur ne s’en était même pas aperçu. Cela ne fait que confirmer le sentiment de sécurité éprouvé dans ce pays.
Bursa est célèbre pour son téléphérique, superbe installation qui relie 2 mondes bien différents : une ville de plus de deux millions d’habitants et une montagne enneigée avec station de ski. J’ai même le droit de mettre mon vélo dans la cabine du téléphérique !
Prochaine étape : Konya, une ville axée sur le religieux. Le musée Mevlana, hébergé dans un ancien couvent de derviches tourneurs, est tout simplement splendide. Mais il y a beaucoup de visiteurs. À 8 km de Konya, je visite le beau village ancien de Sille, très bien restauré. Le soir, j’assiste à un spectacle gratuit de derviches tourneurs au centre culturel de Konya. C’est bien à voir une fois mais un peu longuet !
En quittant Konya, j’emprunte une grande route mais sans trop de circulation et surtout avec une large bande pour les ‘2 roues’. En route, des employés des travaux publics m’invitent à boire le thé (les invitations à boire le thé ne manquent pas, ça c’est sûr), ils veulent ensuite que je monte au volant de leurs engins pour des photos, ni une ni deux je satisfais cette proposition, c’est ce genre d’événement inattendu qui donne tout l’intérêt du voyage indépendant, qui plus est à vélo, je repars avec une bonne dose d’entrain.

L’un des immenses parcs et jardins à la sortie d’Istanbul.

La mosquée verte de Bursa

La grande mosquée de Bursa avec sa très belle fontaine intérieure.

Quelle vue depuis le téléphérique ! Et on vient de la ville tout en bas !

Jamais je n’aurais pensé voir un regroupement de motoneiges en Turquie !

Quelle bonne idée j’ai eu de monter avec mon vélo, j’ai ainsi pu explorer le coin et monter encore plus haut jusqu’à une station de ski.

Ils sont bien équipés pour secourir sur les pistes.

Station de ski d’Uludağ.

Sculpture sur bois à Eskisehir.

Un endroit original pour garer les vélos.

Musée Mevlana à Konya.

Cellules des derviches tourneurs.

Illustration de la vie des derviches tourneurs.

Un Coran de 1544 superbement illustré.

Ancienne église orthodoxe restaurée à Sille.

Spectacle des derviches tourneurs.

Ils m’ont invité à boire le thé...

…puis à monter dans cet engin pour la photo...

…puis dans celui-ci.

Belle route pour rejoindre la Cappadoce.

samedi 4 avril 2015

Turquie - Istanbul

Il n’est pas conseillé d’entrer dans Istanbul (14 millions d’habitants) à vélo, j’ai donc pris le bus. Toutes les compagnies n’acceptent pas de prendre les vélos mais j’ai trouvé sans difficulté, de plus les billets sont très abordables et le service excellent (distribution de boissons et amuse-gueule sur un chariot, écran de télévision avec casque).
Quelle émotion d’arriver au bord du Bosphore, porte de l’Orient, frontière entre les continents européen et asiatique.
Cette ville ne manque pas de lieux à visiter, on y croise des visiteurs du monde entier. Je suis accueilli par un membre du réseau warmshowers (accueil cyclistes), sa copine est française, prof à Istanbul depuis 4 ans, lui est informaticien dans une entreprise allemande. Nous allons pique-niquer dans un parc en bord de mer et le soir, c’est soirée musique et chansons. C’est très agréable d’être ainsi intégré dans la vie locale.

J’ai trop rigolé lorsque j’ai vu l’employé du bus déplier le chariot et y installer les boissons et amuse-gueule.

Ça construit à tout va dans les banlieues d’Istanbul.

La gare routière étant à 12 Km du centre, il faut emprunter des routes surchargées…

...mais quelle émotion d’arriver au bord du Bosphore !

Des mosquées majestueuses.

Sainte Sophie, un site superbe et gigantesque (regardez la taille des gens par rapport au bâtiment). C’est une église devenue mosquée puis devenue musée.

Devant le palais de Topkapi.

Un vendeur de marrons chauds.

Des jus de fruits frais un peu partout.

La place Taksim, rendue célèbre ces dernières années à cause des manifs.

La police (bien équipée !) est toujours présente.