dimanche 29 mars 2020

Petit séjour en Thaïlande


Sur le trajet Australie-France, nous avons prévu un arrêt de 2 semaines en Thaïlande. Nous avons juste réservé les 2 premières nuits à Bangkok et on s'est dit qu'on allait improviser étant donné la situation à cause du coronavirus.

C'est quoi ces colliers ? Alors explication... Il y a une trentaine d'années, nous avions séjourné dans ce quartier de Bangkok et avions sympathisé avec une employée d'une auberge, qui se fait appeler Kung (ce qui veut dire 'crevette' en thaïlandais). Nous étions restés plus ou moins en contact. Nous avions informé Kung de notre séjour en Thaïlande et il était possible qu'elle vienne nous voir à Bangkok mais elle n'avait finalement pas fait le déplacement depuis Hat Yai, une ville à un millier de kilomètres au Sud où elle habite. Lorsque nous avons récupéré la clé de notre chambre à l'auberge, le réceptionniste nous dit qu'il y a un colis pour nous. Surprise, nous n'avons rien commandé. Eh bien c'est Kung qui a organisé la livraison de ces colliers. Ils sont installés sur un lit de glace, dans une boîte en polystyrène. Ces colliers en fleurs naturelles sont vraiment magnifiques et ont du nécessiter un sacré travail. Nous sommes très touchés par ce geste d'accueil mais on ne sait pas trop ce qu'on va faire de ces colliers qui, nous pensons, ne sont pas destinés à être portés mais à être donnés en offrande. Leur destin vous sera révélé quelques photos plus loin.

Un pont moderne sur la rivière Chao Praya, qui traverse Bangkok.

Juste en bordure de la ruelle où se trouve notre auberge, des 'lits' sont installés pour pratiquer des massages en plein air.

Le destin des colliers ... juste en face de notre auberge se trouve un très grand temple, on dépose les colliers sous un arbre du Bouddha où il y a déjà plein d'offrandes.

Des œuvres originales dans une galerie d'art où nous nous sommes réfugiés pour échapper un peu à la grosse chaleur qui règne en cette saison à Bangkok.

Là nous sommes dans une rue où beaucoup de magasins sont consacrés à la vente de statues pour les temples bouddhistes.

Des tuk-tuks attendent les clients.


Dans un taxi partagé avec des Australiens, ceux-ci nous parlent d'une île dans le Sud, et cela nous inspire bien. Ce sera notre destination. Nous prenons un bus de nuit VIP jusqu'à la ville de Ranong, sur la côte de la mer d'Andaman, juste au Sud du Myanmar.

Arrivés à Ranong, il faut prendre un bateau pour rejoindre 'notre' île. A l'embarcadère, ils ont mis à disposition du thé, du café, de l'eau et une connexion Wifi, on peut aussi recharger son téléphone, ah ces Thaïlandais !

L'embarquement est un peu délicat, il faut passer sur cette passerelle, les employés donnent la main aux passagers.

Le trajet en bateau est bien agréable, on longe différentes îles, au fond on peut voir une ville dans le pays voisin : le Myanmar.

J'avais repéré cet hébergement sur Internet et je dois dire que cet hébergement en tente ne me séduisait pas vraiment. Mais en le voyant c'était autre chose, cela nous a bien plu. On peut se tenir debout dans la tente, il y a une grande plateforme extérieure qui sert de 'lieu de vie', une salle de bains très bien, un hamac, et c'est situé dans un endroit très calme dans un jardin tropical juste en bordure d'une forêt.

Le jardin tropical.

La plage, située à quelques minutes à pied, est absolument superbe.

Cette construction hors norme semble abandonnée mais ce n'est pas le cas.

Chaque soir, le rituel consiste à se mettre sur la plage et à admirer le coucher de soleil.

Nous observons régulièrement des calaos.

Une heure de marché vers le Nord de l'île nous amène sur cette petite plage toute mignonne.

C'est là que nous séjournons, au Flower Power, un établissement tenu par des Italiens.

C'est des crabes qui font ces dessins sur le sable.

Nous voilà avec Kung. Eh oui, elle n'est pas venue nous voir à Bangkok mais elle a décidé de venir sur l'île pour passer quelques jours avec nous. Pas de problème pour prendre des jours de congé, elle travaille dans une agence de voyages et, avec la situation sanitaire, les touristes sont devenus très rares. Kung a continué à nous gâter en nous amenant plein de cadeaux (noix de cajou, tissus, des masques et du gel hydroalcoolique...), nous sommes vraiment très émus.

Tout au bout de 'notre' plage, il y a cette formation rocheuse originale.

Dans un endroit en hauteur, il y a ce bâtiment qui sert à abriter la population en cas de tsunami.

Un paon au bord de la route.


Sur 'notre' île, nous bénéficions d'une excellente connexion Internet, nous pouvons donc suivre la situation avec le coronavirus. Pour notre vol vers la France (qui passe pas Londres), il y a plusieurs annulations et modifications, nous passons beaucoup de temps à organiser ce trajet, pas facile avec les services client qui sont débordés, Kung nous aide. Notre trajet vers la France aura finalement lieu avec 5 jours d'avance, on a pensé qu'on risquait d'être coincés en Thaïlande, et la suite des événements nous donnera raison.

Dans le bus de retour pour Bangkok, nous 'adoptons' le masque (masques offerts par Kung), que nous garderons la plupart du temps jusqu'en France (à l'extérieur et dans les transports).

Dans un temple.

Le temple est composé de nombreux bâtiments.

Dans l'aéroport de Bangkok, il y a ces installations d'inspiration bouddhiste, ainsi que plein d'orchidées (des vraies).

Dans l'avion Londres-Bâle, qui était complet nous annonçait-on à Bangkok et à Londres, nous sommes finalement un peu plus d'une trentaine, depuis l'arrière de l'appareil où nous sommes, on a plutôt l'impression que nous sommes à peine 10. Changement d'environnement en perspective : on passe de 35° à 5° et de la liberté de circuler au confinement.