Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous "toute la beauté du monde".
Tout d'abord un voyage en images, avec les très belles photos du blog de cette voyageuse à vélo. Je vous conseille en particulier les pages sur l’Iran, Oman, le Kirghizistan, la Chine, la Grèce. (vous pouvez cliquer en bas de page sur "Previous post" ou "Next post" pour voir les articles précédents/suivants du blog)
Ensuite un voyage en vidéo...
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux.
Cliquez donc ici
vendredi 28 novembre 2014
jeudi 21 août 2014
THRIVE
Parce qu'il vaut mieux être informé que ne pas l'être...
Parce que l'on peut choisir une autre voie que celle de l'oppression...
Je vous invite à vous installer confortablement et à regarder le film THRIVE (qui veut dire "prospérer")
http://www.youtube.com/watch?v=QIU0BUyZ0-A
Parce que l'on peut choisir une autre voie que celle de l'oppression...
Je vous invite à vous installer confortablement et à regarder le film THRIVE (qui veut dire "prospérer")
http://www.youtube.com/watch?v=QIU0BUyZ0-A
lundi 4 août 2014
Comment préserver vos économies (ou du moins essayer), notamment avec les métaux précieux
Vous croyez que vos économies sont en sécurité à la banque mais elles ne le sont probablement pas.
Les banques sont confrontées à de grandes difficultés ces dernières années.
Voici une liste de banques en faillite ou sauvées de justesse :
Banco Espirito Santo (Portugal)
Catalunya Banc, Banco de Valencia et NovaCaixa Galicia Banco (Espagne)
Des dizaines de banques aux États-Unis
2 banques bulgares, ils ont même ouvert les coffres des clients pour se servir
Monte-Paschi de Sienne (Italie)
Hypo Alpe Adria (Autriche)
Erste Group (Autriche)
À savoir aussi...
Confiscation des assurances-vie en Pologne
La BNP condamnée à 80 millions d’euros d’amende, quelques semaines après une amende de 8,9 milliards (soit 8 900 millions !)
Même la Suisse n’est pas épargnée, UBS mise en examen à Paris pour blanchiment aggravé de fraude fiscale.
Et toujours pour se tenir informé de l’actualité dans ce domaine, le blog très documenté de Pierre Jovanovic.
Bail-in, un terme auquel il va falloir s’habituer. Les banques en difficulté, après avoir été sauvées par les États, devraient maintenant avoir recours aux bail-in, c’est à dire que l’argent est prélevé directement sur les comptes des épargnants, sans leur demander leur avis et avec l’aval des gouvernements. Vous croyez cela impossible, insensé. Détrompez-vous, cela a déjà été fait à Chypre (lire ici), en Espagne (lire ici) et les instances internationales préparent des textes pour que cela puisse s’appliquer dans pratiquement tous les pays industrialisés (lire ici, ici, ici).
Une solution parmi d’autres pour essayer de préserver ses économies : acheter des métaux précieux. Pas besoin d’être riche pour acheter des métaux précieux, il suffit de décider que ses économies seraient aussi bien (ou même mieux) stockées sous forme de métaux précieux que sous forme de devise fiduciaire. Il est possible d’acheter des pièces ou des lingots ; il est risqué de les laisser à la banque (que se passe-t-il si la banque fait faillite ?) et bien sûr de les laisser chez soi (risque de vol). Une autre solution consiste à utiliser les services d’une société qui achète et stocke des métaux précieux pour votre compte, c’est par exemple le cas de BullionVault (cliquer ici et indiquer PGOPGO1 comme identifiant de parrainage si vous désirez ouvrir un compte). Il est vrai que cette dernière solution n’est pas sans risque non plus mais aucune solution ne l’est. En ce qui me concerne, j’ai autant confiance dans cette société que dans une banque pouvant se trouver dans une situation financière difficile.
Des avis en faveur des métaux précieux peuvent être lus ici, ici, ici, ici, ici). Il convient aussi de savoir que les placements dans les métaux précieux sont soumis à des fluctuations (préférer les achats échelonnés) et que les marchés sont délibérément manipulés par ceux qui ne veulent pas que la vraie valeur des métaux (par rapport aux devises fiduciaires) apparaisse au grand jour (lire ici). Il est intéressant aussi de se pencher sur le destin (souvent tragique) des monnaies papier (lire ici).
Banco Espirito Santo (Portugal)
Catalunya Banc, Banco de Valencia et NovaCaixa Galicia Banco (Espagne)
Des dizaines de banques aux États-Unis
2 banques bulgares, ils ont même ouvert les coffres des clients pour se servir
Monte-Paschi de Sienne (Italie)
Hypo Alpe Adria (Autriche)
Erste Group (Autriche)
À savoir aussi...
Confiscation des assurances-vie en Pologne
La BNP condamnée à 80 millions d’euros d’amende, quelques semaines après une amende de 8,9 milliards (soit 8 900 millions !)
Même la Suisse n’est pas épargnée, UBS mise en examen à Paris pour blanchiment aggravé de fraude fiscale.
Et toujours pour se tenir informé de l’actualité dans ce domaine, le blog très documenté de Pierre Jovanovic.
Bail-in, un terme auquel il va falloir s’habituer. Les banques en difficulté, après avoir été sauvées par les États, devraient maintenant avoir recours aux bail-in, c’est à dire que l’argent est prélevé directement sur les comptes des épargnants, sans leur demander leur avis et avec l’aval des gouvernements. Vous croyez cela impossible, insensé. Détrompez-vous, cela a déjà été fait à Chypre (lire ici), en Espagne (lire ici) et les instances internationales préparent des textes pour que cela puisse s’appliquer dans pratiquement tous les pays industrialisés (lire ici, ici, ici).
Une solution parmi d’autres pour essayer de préserver ses économies : acheter des métaux précieux. Pas besoin d’être riche pour acheter des métaux précieux, il suffit de décider que ses économies seraient aussi bien (ou même mieux) stockées sous forme de métaux précieux que sous forme de devise fiduciaire. Il est possible d’acheter des pièces ou des lingots ; il est risqué de les laisser à la banque (que se passe-t-il si la banque fait faillite ?) et bien sûr de les laisser chez soi (risque de vol). Une autre solution consiste à utiliser les services d’une société qui achète et stocke des métaux précieux pour votre compte, c’est par exemple le cas de BullionVault (cliquer ici et indiquer PGOPGO1 comme identifiant de parrainage si vous désirez ouvrir un compte). Il est vrai que cette dernière solution n’est pas sans risque non plus mais aucune solution ne l’est. En ce qui me concerne, j’ai autant confiance dans cette société que dans une banque pouvant se trouver dans une situation financière difficile.
Des avis en faveur des métaux précieux peuvent être lus ici, ici, ici, ici, ici). Il convient aussi de savoir que les placements dans les métaux précieux sont soumis à des fluctuations (préférer les achats échelonnés) et que les marchés sont délibérément manipulés par ceux qui ne veulent pas que la vraie valeur des métaux (par rapport aux devises fiduciaires) apparaisse au grand jour (lire ici). Il est intéressant aussi de se pencher sur le destin (souvent tragique) des monnaies papier (lire ici).
dimanche 3 août 2014
INFORMATIONS qui donnent à réfléchir et à agir
mardi 22 juillet 2014
Italie, côte Méditerranéenne
Première ville de notre parcours sur cette côte Ouest de la botte italienne : Sienne. Très belle ville ma foi ! Mais attention aux arnaques. Nous prenons 3 parts de tarte salée dans un snack et la facture ressort à environ 15 euros, il va falloir se méfier ! Côté hébergement, nous constatons que c’est très cher dans cette région. Le moins cher à Sienne, en ce début mai, est l’auberge de jeunesse dans laquelle il nous faut quand même débourser 47 euros pour 2, et à ce prix on doit faire son lit. Quand je pense qu’à Athènes on avait un appartement complet avec 2 chambres pour 25 euros ! Les campings sont aussi très chers de manière générale en Italie, au moins 25 euros juste pour un emplacement sans même l’électricité. Lorsque l’on veut boire un café, c’est généralement 2 fois moins cher si on le prend au comptoir, autant le savoir.
La Toscane est une très belle région. Dans un livre américain sur les voyages à vélo, le premier endroit dans le monde à ne pas manquer est la Toscane, et là nous y sommes, quelle chance !
Vers Viareggio, nous logeons chez Perla, membre du réseau warmshowers, une sacrée rencontre ! Alors qu’elle faisait seule du vélo en Inde, elle a trouvé un petit travail dans la fabrication du vin, qu’elle a accepté non pas pour gagner un salaire (faible là-bas) mais pour voir comment ça se passait dans ce pays (elle connaît le métier). Un jour, voilà qu’elle se fait prendre la main dans une machine. Elle se retrouve bien blessée et doit aller dans 3 hôpitaux avant d’en trouver un qui convienne, attendant ainsi 6 heures. Elle découvre que son employeur ne l’avait pas déclarée et son consulat lui conseille de ne pas chercher d’histoires car, bien qu’elle soit dans son droit, elle aurait sûrement des problèmes car les propriétaires du vignoble sont influents. Cette histoire, dont elle est ressortie handicapée au bras et à la main a été pour elle une expérience formidable (selon ses dires). On aurait pu croire le contraire mais elle nous a dit qu’elle en était ressortie grandie. À peine 3 mois après, elle repartait seule à vélo sur les routes d’Andalousie et là son projet est de faire le tour du monde à vélo, elle se prépare aussi pour participer aux Jeux Paralympiques. Je vous l’avais dit, une sacrée rencontre cette Perla !
Vers le 8 mai, nous avons RDV chez l’oncle et la tante de Pascale vers Pise, la sœur de Pascale et son mari sont aussi venus de France pour l’occasion. Nous avons droit à un accueil exceptionnel.
Nous visitons Pise, ville très connue et très belle. Pas loin de là, la ville de Lucca vaut aussi le détour.
Nous continuons la route vers le Nord. Depuis La Spezia, nous prenons le train pour aller au parc de Cinque Terre avec ses 5 villages accrochés entre mer et falaises. Le parcours ferroviaire est composé de tunnels à environ 80 %, impressionnant ! Il faut dire que le relief est très escarpé. Il y a un parcours piétonnier entre les villages mais suite à de graves inondations il y a 3 ans, il n’est possible de marcher qu’entre 2 des villages. Le parcours est absolument superbe.
Notre étape suivante est Camogli, une ville très mignonne en bord de mer. De là, nous allons faire une longue marche dans le parc naturel de Portofino. Par endroits, il faut se tenir à une chaîne et marcher sur des rochers en pente. Pas facile mais le paysage est franchement magnifique. Arrivés au village de San Fruttuoso, nous prenons un ferry pour rejoindre Portofino, un lieu de villégiature pour les très riches.
Nous prenons ensuite un train pour rejoindre Vintimille, dernière ville sur la côte italienne avant la France.
La superbe ville de Sienne.
La cathédrale de Sienne.
La même, plus en détail.
On dirait une incrustation numérique mais il s’agit bel et bien d’une statue, c’est à Poggibonsi.
Le théâtre antique de Volterra.
Atelier où l’on travaille l’albâtre.
Vous l'avez repérée, là, à droite, la célèbre tour de Pise, archi-connue et vraiment très belle, tout comme les monuments adjacents d'ailleurs.
Dans ce glacier de Pise, on se sert soi-même sa glace et on peut la manger sur une balançoire.
Le superbe parc de Cinque Terre avec ses 5 villages nichés entre mer et montagne.
Parc de Portofino.
Portofino, lieu de villégiature pour les très riches.
La Toscane est une très belle région. Dans un livre américain sur les voyages à vélo, le premier endroit dans le monde à ne pas manquer est la Toscane, et là nous y sommes, quelle chance !
Vers Viareggio, nous logeons chez Perla, membre du réseau warmshowers, une sacrée rencontre ! Alors qu’elle faisait seule du vélo en Inde, elle a trouvé un petit travail dans la fabrication du vin, qu’elle a accepté non pas pour gagner un salaire (faible là-bas) mais pour voir comment ça se passait dans ce pays (elle connaît le métier). Un jour, voilà qu’elle se fait prendre la main dans une machine. Elle se retrouve bien blessée et doit aller dans 3 hôpitaux avant d’en trouver un qui convienne, attendant ainsi 6 heures. Elle découvre que son employeur ne l’avait pas déclarée et son consulat lui conseille de ne pas chercher d’histoires car, bien qu’elle soit dans son droit, elle aurait sûrement des problèmes car les propriétaires du vignoble sont influents. Cette histoire, dont elle est ressortie handicapée au bras et à la main a été pour elle une expérience formidable (selon ses dires). On aurait pu croire le contraire mais elle nous a dit qu’elle en était ressortie grandie. À peine 3 mois après, elle repartait seule à vélo sur les routes d’Andalousie et là son projet est de faire le tour du monde à vélo, elle se prépare aussi pour participer aux Jeux Paralympiques. Je vous l’avais dit, une sacrée rencontre cette Perla !
Vers le 8 mai, nous avons RDV chez l’oncle et la tante de Pascale vers Pise, la sœur de Pascale et son mari sont aussi venus de France pour l’occasion. Nous avons droit à un accueil exceptionnel.
Nous visitons Pise, ville très connue et très belle. Pas loin de là, la ville de Lucca vaut aussi le détour.
Nous continuons la route vers le Nord. Depuis La Spezia, nous prenons le train pour aller au parc de Cinque Terre avec ses 5 villages accrochés entre mer et falaises. Le parcours ferroviaire est composé de tunnels à environ 80 %, impressionnant ! Il faut dire que le relief est très escarpé. Il y a un parcours piétonnier entre les villages mais suite à de graves inondations il y a 3 ans, il n’est possible de marcher qu’entre 2 des villages. Le parcours est absolument superbe.
Notre étape suivante est Camogli, une ville très mignonne en bord de mer. De là, nous allons faire une longue marche dans le parc naturel de Portofino. Par endroits, il faut se tenir à une chaîne et marcher sur des rochers en pente. Pas facile mais le paysage est franchement magnifique. Arrivés au village de San Fruttuoso, nous prenons un ferry pour rejoindre Portofino, un lieu de villégiature pour les très riches.
Nous prenons ensuite un train pour rejoindre Vintimille, dernière ville sur la côte italienne avant la France.
lundi 9 juin 2014
Italie, côte Adriatique
Depuis Bari, nous remontons la côte Adriatique, nous passons de nombreux lieux prévus pour les vacances mais c’est bien désert en cette fin avril. Notre route nous fait passer par hasard par San Giovanni Rotondo, ville de pèlerinage où se trouve le sanctuaire du Padre Pio.
À Lesina, nous trouvons un superbe B&B juste en face de la lagune. Sur la terrasse, on fait sécher du linge, 2 nanas prennent une photo, je leur parle et l’une d’elles dit qu’elle prend en photo les slips, je rigole et lui dit qu’il faut bien les faire sécher et que je pense qu’elle aussi fait sécher les siens.
En pleine campagne, nous voyons 2 prostituées en bord de route ; à mon passage l’une d’elles soulève sa jupe et dit qu’il fait chaud, elle n’a pas de culotte (désolé pour ceux qui aimeraient une photo, je n'en ai pas pris). Plus loin sur la route, alors que je m’arrête à un stand vendant des fruits, la vendeuse nous offre chacun 2 oranges.
À Pescara, nous sommes accueillis par un membre de warmshowers, un médecin qui a créé la fondation Bike 4 Truce (http://www.bike4truce.org/) visant à faire respecter la trêve olympique.
Depuis cette ville, nous prenons le train pour traverser les Apennins et rejoindre la côte Méditerranéenne. Le train est bon marché en Italie et il n’y a pas de difficulté pour mettre les vélos dans les trains régionaux. Nous sommes dans le premier wagon et j’ai l’occasion d’aller dans la cabine du conducteur, une expérience sympathique d’autant que nous sommes sur une voie unique et que nous traversons de superbes paysages, il y a de la neige sur les sommets environnants.
À Bari, Pascale demande la route et pratique son italien par la même occasion.
En montant à San Giovanni Rotondo
Lesina, vue de la lagune depuis notre B&B.
Je me demande bien comment ils ont pu empiler si haut les bottes de paille.
Certaines villes proposent des distributeurs d’eau pour 5 centimes le litre, une bonne idée pour réduire les déchets liés aux bouteilles plastique, on peut même choisir entre eau plate et eau pétillante.
Superbe pont cycliste pour traverser la rivière à Pescara.
Fontaine très originale en bord de mer à Pescara.
Les petites pizzas sont une spécialité de la région.
C'est une bonne experience de pouvoir aller dans la cabine du train.
Vue des montagnes enneigées depuis le train.
À Lesina, nous trouvons un superbe B&B juste en face de la lagune. Sur la terrasse, on fait sécher du linge, 2 nanas prennent une photo, je leur parle et l’une d’elles dit qu’elle prend en photo les slips, je rigole et lui dit qu’il faut bien les faire sécher et que je pense qu’elle aussi fait sécher les siens.
En pleine campagne, nous voyons 2 prostituées en bord de route ; à mon passage l’une d’elles soulève sa jupe et dit qu’il fait chaud, elle n’a pas de culotte (désolé pour ceux qui aimeraient une photo, je n'en ai pas pris). Plus loin sur la route, alors que je m’arrête à un stand vendant des fruits, la vendeuse nous offre chacun 2 oranges.
À Pescara, nous sommes accueillis par un membre de warmshowers, un médecin qui a créé la fondation Bike 4 Truce (http://www.bike4truce.org/) visant à faire respecter la trêve olympique.
Depuis cette ville, nous prenons le train pour traverser les Apennins et rejoindre la côte Méditerranéenne. Le train est bon marché en Italie et il n’y a pas de difficulté pour mettre les vélos dans les trains régionaux. Nous sommes dans le premier wagon et j’ai l’occasion d’aller dans la cabine du conducteur, une expérience sympathique d’autant que nous sommes sur une voie unique et que nous traversons de superbes paysages, il y a de la neige sur les sommets environnants.
jeudi 1 mai 2014
Athènes et derniers jours en Grèce
C’est de nouveau une nuit sur un ferry qui nous attend pour rejoindre Athènes depuis l'île de Chios. Athènes est surtout synonyme de vieilles pierres. Nous avons trouvé à louer, grâce au site airbnb, un logement complet avec cuisine, 2 chambres, salon pour seulement 25 euros.
Nous tombons par hasard sur la relève de la garde qui 'joue' toutes les heures, même la nuit, une chorégraphie pour le moins étonnante, j’ai même envie d’écrire ‘ridicule’. Un soir, nous allons à un concert de musique classique dans une très belle salle dédiée, je pense que nous assistons à un concert assez exceptionnel car il y a sur scène près de 80 musiciens et autant de choristes.
Nous sommes passés devant l’ambassade des États-Unis, celle-ci est impressionnante par sa taille, on ne dirait pas que c’est l’ambassade d’un pays qui est endetté à hauteur de 17 000 milliards de dollars et qui compte 50 millions de personnes aux tickets alimentaires. J’ai pris quelques photos (depuis la rue bien sûr) et un gardien est venu me voir pour me dire que c’était interdit, il m’a demandé de les effacer, je lui ai répondu qu’il n’y avait pas de panneau d’interdiction mais il a insisté, j’ai donc effacé les photos. Alors que le gardien me tournait le dos pour aborder un autre ‘photographe’, j’en ai profité pour prendre une autre photo mais un autre garde dans une autre guitoune m’a vu et m’a lui aussi demandé d’effacer la photo, je l’ai donc fait et suis reparti sans photo, j’ai abandonné la tentative, ne voulant pas me retrouver à Guantanamo.
Pour quitter Athènes, il est peu conseillé de prendre les routes encombrées, nous choisissons donc d’aller prendre un train mais il y a grève (c’est courant dans ce pays très touché par la crise) et nous devons nous replier sur un bus.
Notre parcours vers l'Ouest nous fait passer à Corinthe, où il y a le canal de Corinthe qui relie la mer Ionienne à la mer Égée, puis par la côte Nord du Péloponnèse. Depuis cette côte nous pouvons voir des sommets enneigés vers le Nord mais aussi sur le Péloponnèse. C’est à Patras que nous prenons un ferry qui nous emmènera en Italie (Bari) en 18 heures.
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Relève de la garde.
Distribution gratuite de bières aux feux tricolores, pour promouvoir l’alcool au volant ?
L’Acropole, bien endommagée depuis tous ces siècles, mais vraiment impressionnante.
Concert de Brahms.
Sur le site de Keramikos.
Beaux objets anciens, très anciens même !
Très belles pierres sculptées.
Le canal de Corinthe, long de 6343 mètres, a été creusé entre 1881 et 1893.
Nous tombons par hasard sur la relève de la garde qui 'joue' toutes les heures, même la nuit, une chorégraphie pour le moins étonnante, j’ai même envie d’écrire ‘ridicule’. Un soir, nous allons à un concert de musique classique dans une très belle salle dédiée, je pense que nous assistons à un concert assez exceptionnel car il y a sur scène près de 80 musiciens et autant de choristes.
Nous sommes passés devant l’ambassade des États-Unis, celle-ci est impressionnante par sa taille, on ne dirait pas que c’est l’ambassade d’un pays qui est endetté à hauteur de 17 000 milliards de dollars et qui compte 50 millions de personnes aux tickets alimentaires. J’ai pris quelques photos (depuis la rue bien sûr) et un gardien est venu me voir pour me dire que c’était interdit, il m’a demandé de les effacer, je lui ai répondu qu’il n’y avait pas de panneau d’interdiction mais il a insisté, j’ai donc effacé les photos. Alors que le gardien me tournait le dos pour aborder un autre ‘photographe’, j’en ai profité pour prendre une autre photo mais un autre garde dans une autre guitoune m’a vu et m’a lui aussi demandé d’effacer la photo, je l’ai donc fait et suis reparti sans photo, j’ai abandonné la tentative, ne voulant pas me retrouver à Guantanamo.
Pour quitter Athènes, il est peu conseillé de prendre les routes encombrées, nous choisissons donc d’aller prendre un train mais il y a grève (c’est courant dans ce pays très touché par la crise) et nous devons nous replier sur un bus.
Notre parcours vers l'Ouest nous fait passer à Corinthe, où il y a le canal de Corinthe qui relie la mer Ionienne à la mer Égée, puis par la côte Nord du Péloponnèse. Depuis cette côte nous pouvons voir des sommets enneigés vers le Nord mais aussi sur le Péloponnèse. C’est à Patras que nous prenons un ferry qui nous emmènera en Italie (Bari) en 18 heures.
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samedi 19 avril 2014
Île de Chios (Grèce)
Après notre petite virée en Turquie, retour sur l'île de Chios (prononcer Khios). Une particularité sur cette île : la culture d'un arbuste produisant un mastic (gomme naturelle) très pur (lien wikipedia). Présence également de villages au caractère médiéval marqué (Pyrghi et Mesta).
Nous avons visité le monastère de Néa Moni inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, là on nous a offert le café et les biscuits.
Le nord de l'île est très sauvage et très beau, en circulant sur la route principale nous avons du croiser environ un véhicule à l'heure, il y a quand même quelques villages où le temps semble s'être arrêté.
Avant de prendre le ferry pour Athènes (à 23h00), nous allons manger une pizza, l'autre table occupée l'est par des syriens, ce sont des réfugiés mais ceux-ci ne doivent pas être pauvres, ils ont des iPhone et commandent généreusement des plats. Nous apprenons qu'il arrive un flux continu de syriens, l'île constituant (comme Lesbos et peut-être d'autres) une porte d'entrée dans l'Union européenne.
À côté de la pizzeria, il y a une pâtisserie, Pascale va chercher 2 grosses truffes au chocolat. Comme elle n'en veut que 2, la vendeuse lui dit que c'est gratuit ! Nous goûtons et comme elles sont très bonnes, elle retourne en chercher 4, elles lui sont vendues 1 euros les 4, vraiment pas cher. Une française qui a une agence de voyages ici nous dit qu'elle laisse les clés sur ses voitures de location garées dans la rue, ce n'est pas partout que l'on retrouve cette confiance !
Côte ouest de Chios.
Dans le village de Mesta.
Superbe intérieur d’église dans le village de Mesta.
À Pyrgi, certaines maisons ont des décorations très particulières.
Incisions sur un arbre produisant du mastic.
Village de Lagada.
Nous avons visité le monastère de Néa Moni inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, là on nous a offert le café et les biscuits.
Le nord de l'île est très sauvage et très beau, en circulant sur la route principale nous avons du croiser environ un véhicule à l'heure, il y a quand même quelques villages où le temps semble s'être arrêté.
Avant de prendre le ferry pour Athènes (à 23h00), nous allons manger une pizza, l'autre table occupée l'est par des syriens, ce sont des réfugiés mais ceux-ci ne doivent pas être pauvres, ils ont des iPhone et commandent généreusement des plats. Nous apprenons qu'il arrive un flux continu de syriens, l'île constituant (comme Lesbos et peut-être d'autres) une porte d'entrée dans l'Union européenne.
À côté de la pizzeria, il y a une pâtisserie, Pascale va chercher 2 grosses truffes au chocolat. Comme elle n'en veut que 2, la vendeuse lui dit que c'est gratuit ! Nous goûtons et comme elles sont très bonnes, elle retourne en chercher 4, elles lui sont vendues 1 euros les 4, vraiment pas cher. Une française qui a une agence de voyages ici nous dit qu'elle laisse les clés sur ses voitures de location garées dans la rue, ce n'est pas partout que l'on retrouve cette confiance !
jeudi 17 avril 2014
Turquie
Depuis Lesbos, nous avons pris un ferry pour l'île de Chios, située plus au sud. La Turquie étant à moins d'une heure de ferry, j'ai pensé que ce serait dommage de ne pas y aller, nous avons donc passé 3 nuits à Çeşme, une ville plutôt riche qui ne donne certainement pas une idée du pays. Un jour, nous avons pris un bus pour aller visiter la ville d'Izmir, qui ne nous a pas emballés plus que ça. Mais c'était quand même intéressant de découvrir un nouveau pays.
À l'arrivée en Turquie, il faut passer dans la magasin Duty Free pour atteindre la douane, même avec les vélos !
Ancien caravansérail transformé en hôtel.
Çeşme, au fond l'île grecque de Chios.
Tour de l'horloge à Izmir.
Cinq distributeurs de banques différentes et 2 autres 10 mètres plus loin, ce serait peut-être plus simple si les banques s'entendaient. Vu chez un commerçant 5 terminaux de paiement pour différentes banques !
samedi 12 avril 2014
Retour en Grèce
31 mars, jour de notre retour en Grèce. Ne pouvant rejoindre directement l'île de Lesbos où nous attendent nos vélos, nous décidons de rester 2 nuits chez Vicky à Thessalonique. Vicky nous avait accueillis l'an dernier et il y a chez elle une super ambiance, de plus elle est francophile, alors nous n'avons pas hésité.
À Molyvos (île de Lesbos), nous retrouvons avec plaisir l'appartement où nous avions passé 6 semaines avant Noël. Il y a plein de fleurs partout, c'est trop beau. Très vite nous retrouvons des connaissances et sommes invités à plusieurs occasions (ciné-club, 'fête' du vin [vidéo ici], invitation de notre propriétaire, soirée concert).
Nous rencontrons Thierry, un cycliste français qui se rend au Kirghistan, il loge chez Dimitris, grâce à nous ! En effet, j'ai suggéré l'an dernier à Dimitris de s'inscrire au réseau warmshowers, il l'a fait et Thierry est son premier invité.
Plein de fleurs autour de l'appartement que nous louons.
Un couple, que nous connaissons, fait du vin, ils font une fête dans le jardin pour déguster ce vin. Lors de la 'séance' chansons, les grecs sont en mesure de chanter par cœur des tas de chansons. Nous autres français (nous sommes 4) ne sommes même pas capables de connaître une chanson en entier, difference de culture flagrante ! (je sauve un peu la situation en allant imprimer 2 chansons dont j'ai trouvé les paroles sur Internet et que nous chantons)
Là c'est la séance "mime de proverbes".
Flamands roses et montagne de sel.
À Molyvos (île de Lesbos), nous retrouvons avec plaisir l'appartement où nous avions passé 6 semaines avant Noël. Il y a plein de fleurs partout, c'est trop beau. Très vite nous retrouvons des connaissances et sommes invités à plusieurs occasions (ciné-club, 'fête' du vin [vidéo ici], invitation de notre propriétaire, soirée concert).
Nous rencontrons Thierry, un cycliste français qui se rend au Kirghistan, il loge chez Dimitris, grâce à nous ! En effet, j'ai suggéré l'an dernier à Dimitris de s'inscrire au réseau warmshowers, il l'a fait et Thierry est son premier invité.
lundi 31 mars 2014
Message aux commerçants du monde entier - Message to shopkeepers from all around the world
En me voyant arriver à votre stand au marché/en bord de route ou à la caisse de votre magasin, bien souvent vous vous empressez de me tendre un sac en plastique mais la plupart du temps je n'en veux pas. Très souvent j'ai une pensée pour ces tortues victimes des sacs plastiques, mais il y a bien d'autres animaux qui sont victimes de la marée de sacs plastiques qui a déferlé sur le monde, même dans les contrées les plus reculées. Ma solution : soit je n'ai pas besoin de sac, soit j'ai avec moi des sacs en plastique ou en papier que je réutilise, ce n'est vraiment pas gênant de ramener des sacs pour faire ses courses (même lorsque je voyage à vélo). Donc la prochaine fois, ayez une pensée pour les animaux, les hommes et l'environnement. Bien des endroits dans le monde ont banni les sacs de caisse, je ne crois pas qu'ils s'en portent plus mal.
When you see me arrive at your market stall/street stall or at the cashier of your shop, you very often rush to give me a plastic bag, but most of the time I don't want any. Very often, I have a thought for turtles that are the victims of plastic bags, but there are many others animals that are victims of the plastic tide that swept the world, even in the most remote places. My solution: either I don't need a bag, either I've got plastic or paper bags that I reuse, it's not really annoying to bring back some bags when I do some shopping (even when I travel by bike). So, next time, have a thought for the animals, for human beings and for the environment. Many places around the world have banned checkout bags, and people are seemingly no worse off as a result.
When you see me arrive at your market stall/street stall or at the cashier of your shop, you very often rush to give me a plastic bag, but most of the time I don't want any. Very often, I have a thought for turtles that are the victims of plastic bags, but there are many others animals that are victims of the plastic tide that swept the world, even in the most remote places. My solution: either I don't need a bag, either I've got plastic or paper bags that I reuse, it's not really annoying to bring back some bags when I do some shopping (even when I travel by bike). So, next time, have a thought for the animals, for human beings and for the environment. Many places around the world have banned checkout bags, and people are seemingly no worse off as a result.
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