Nous tombons par hasard sur la relève de la garde qui 'joue' toutes les heures, même la nuit, une chorégraphie pour le moins étonnante, j’ai même envie d’écrire ‘ridicule’. Un soir, nous allons à un concert de musique classique dans une très belle salle dédiée, je pense que nous assistons à un concert assez exceptionnel car il y a sur scène près de 80 musiciens et autant de choristes.
Nous sommes passés devant l’ambassade des États-Unis, celle-ci est impressionnante par sa taille, on ne dirait pas que c’est l’ambassade d’un pays qui est endetté à hauteur de 17 000 milliards de dollars et qui compte 50 millions de personnes aux tickets alimentaires. J’ai pris quelques photos (depuis la rue bien sûr) et un gardien est venu me voir pour me dire que c’était interdit, il m’a demandé de les effacer, je lui ai répondu qu’il n’y avait pas de panneau d’interdiction mais il a insisté, j’ai donc effacé les photos. Alors que le gardien me tournait le dos pour aborder un autre ‘photographe’, j’en ai profité pour prendre une autre photo mais un autre garde dans une autre guitoune m’a vu et m’a lui aussi demandé d’effacer la photo, je l’ai donc fait et suis reparti sans photo, j’ai abandonné la tentative, ne voulant pas me retrouver à Guantanamo.
Pour quitter Athènes, il est peu conseillé de prendre les routes encombrées, nous choisissons donc d’aller prendre un train mais il y a grève (c’est courant dans ce pays très touché par la crise) et nous devons nous replier sur un bus.
Notre parcours vers l'Ouest nous fait passer à Corinthe, où il y a le canal de Corinthe qui relie la mer Ionienne à la mer Égée, puis par la côte Nord du Péloponnèse. Depuis cette côte nous pouvons voir des sommets enneigés vers le Nord mais aussi sur le Péloponnèse. C’est à Patras que nous prenons un ferry qui nous emmènera en Italie (Bari) en 18 heures.
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