jeudi 31 décembre 2015
lundi 28 décembre 2015
Cambodge – En route pour les temples d’Angkor
Arrivant de Thaïlande, on remarque immédiatement que le pays est bien plus pauvre. Arrivé dans le pays, je continue à rouler du même côté de la route qu’en Thaïlande mais ici il faut rouler à droite. Pascale me le fait remarquer. Il faut dire que juste après la douane, les rares véhicules (surtout des 2 roues) circulent un peu n’importe comment. Au Cambodge, on paye avec 2 monnaies, les riels et les dollars américains. On apprend que dans ce pays un instituteur gagne 120 dollars par mois mais pour autant la vie n’est pas bon marché pour les visiteurs étrangers, beaucoup de choses sont même bien plus chères qu’en Thaïlande.
Notre première destination est Siem Reap, la ville à partir de laquelle nous allons explorer les célèbres temples d’Angkor. En visitant ces temples, je me suis d’ailleurs fait la réflexion suivante : si je devais conseiller un seul endroit sur la planète à visiter, je pense que ce serait les temples d’Angkor tellement le lieu est incroyable, magnifique ; tellement les dizaines de temples sont gigantesques, massifs, raffinés…les superlatifs manquent pour décrire ce lieu. Pour la visite, on peut choisir 1, 3 ou 7 jours, nous choisissons 7 jours pour avoir bien le temps de tout explorer, c’est d’ailleurs un vrai plaisir de parcourir le site en vélo car c’est ombragé presque partout et c’est tout plat, on peut facilement faire une 40aine de km dans la journée tellement le site est étendu.
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samedi 19 décembre 2015
Thaïlande – Fin du séjour à Sakaerat et dans le pays
Nous serons finalement restés 15 jours au centre de recherche de Sakaerat. Le directeur et les employés nous ont fait profiter de nombreuses expériences à l'extérieur du centre (visite du temple khmer de Phanum Rung ; visite d'une grande ferme dotée d’une vaste partie destinée à faire découvrir la culture du riz, la fabrication de la soie, la musique et l’architecture locales ; visite d’un festival de la soie). Ce n’est pas sans un déchirement au cœur que nous avons quitté ce lieu, et bien sûr nous sommes fortement conviés à revenir. Lors de notre départ, il a été décidé de nous transporter en voiture de l’autre côté de la montagne. À peine 3 km faits que le téléphone du chauffeur sonne, il rebrousse chemin mais nous ne savons pas pourquoi car nous ne parlons aucune langue commune. Il s'agissait en fait des employés du centre qui voulaient nous revoir pour des photos, de nouveaux au-revoir et nous remettre un gros sac de nourriture, quelle émotion !
En nous dirigeant vers le Cambodge, nous nous sommes arrêtés dans une petite ville et avons participé à l’événement Bike for Dad, un trajet à vélo pour fêter les 88 ans du roi. Pour cet événement, il y a eu 84 rues fermées à la circulation à Bangkok, 450 000 inscrits dans le pays (dont plusieurs milliers rien que dans notre petite ville, où nous étions apparemment les seuls blancs).
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vendredi 4 décembre 2015
Thaïlande – Le pays du sourire
Le pays du sourire, c’est ainsi qu’est parfois appelée la Thaïlande. À juste titre car le sourire arrive très vite sur les visages, même sur celui d’un policier ou d’un militaire. Cela fait depuis 2011 que je n’étais pas venu dans ce pays (2004 pour Pascale) et franchement c’est un plaisir de retrouver l’ambiance thaïlandaise : l’atmosphère décontractée (même dans les grandes villes), les nombreux marchés (du matin, du soir…), les très nombreux stands de nourriture…
Avec l’hiver arrivant en France et la morosité ambiante, le moment est idéal pour se rendre en Asie du Sud-est.
C’est un avion de la KLM qui nous a amené jusqu’à Bangkok. Nous passons les 3 premières nuits dans un hôtel pas très loin de l’aéroport, cela nous permet : d’attendre le bagage manquant qui arrivera 24 heures après, de se faire au décalage horaire et aussi à la chaleur (il devrait faire plus frais à cette saison mais à notre arrivée la température varie entre 26 et 35°).
Nous prenons alors la direction du Nord-est en vue d’aller visiter le parc national de Khao Yai. Nous étions venus il y a une bonne vingtaine d’années et ça s’est beaucoup développé autour. Nous effectuons 2 visites, une d’une journée et une autre d’une demi-journée. Cela nous permet de voir de nombreux animaux (macaques, gibbons de 2 couleurs différentes, insectes, biches, myriapodes, serpents, crocodile, scorpion géant, papillons, malheureusement nous ne voyons pas d’éléphants sauvages – seulement des domestiqués), de voir plusieurs millions de chauve-souris sortir de leur grotte au coucher du soleil, de visiter une grotte dans laquelle nous sommes surpris de voir pas mal d’animaux (tarentules, insectes très bizarres…) et de se baigner.
Nous longeons ensuite le côté Nord du parc national vers l'Est, les paysages sont très beaux et les routes très calmes. Notre destination est ensuite la station de recherche sur l’environnement de Sakaerat. Le directeur est membre de warmshowers (accueil cyclistes) et accepte notre requête d’hébergement. Le jour de notre arrivée, il est en voyage au Vietnam pour une semaine mais nous pouvons quand même être reçus, c’est un cycliste américain qui nous reçoit et nous explique le fonctionnement. Michael a 65 ans et vient juste de commencer à voyager à vélo. Alors qu’il passait sa retraite au Mexique, sa maison et toutes ses affaires ont brûlé. Il a alors rencontré un gars qui faisait le tour du monde à vélo et a pensé « pourquoi pas moi », il s’est alors acheté un vélo et a commencé son voyage à Pékin en août, il est parti pour un bon moment.
À Sakaerat se trouvent des chercheurs venus de différents pays, la plupart étudient les serpents, notamment les cobras (il y a dans la forêt des cobras royaux). Le centre accueille des étudiants qui viennent découvrir la nature, nous sommes libres d’aller voir les ateliers auxquels ils participent (regarder le ciel la nuit et aussi les insectes qui viennent se poser sur des draps tendus et éclairés, fabrication de balais, de tapis tressés avec des herbes, de batik, de briques de terre pour la construction…). Il y a toute une équipe de locaux pour assurer l'intendance. Ah j’ai oublié de parler des conditions du séjour. Nous sommes nourris et logés en échange de 2 heures de travail quotidien à la vaisselle, et de la vaisselle il y en a lorsque près de 200 personnes mangent là. C'est une bonne occasion de vivre avec les locaux et de voir un autre aspect de la Thaïlande. Au bout de 2 jours arrivent 2 voyageurs reçus en couchsurfing puis un cycliste slovène qui arrive de Slovénie en passant notamment par l'Iran, le Pakistan et la Chine. Le centre est en pleine forêt et l’ambiance est vraiment très sympathique. Au bout de 8 jours arrivent 2 cyclistes américains et un couple de cyclistes français retraités, ces derniers n'ont même pas prévenu de leur arrivée, ils avaient entendu parler du centre par un autre cycliste rencontré en route, pas de problème le directeur accepte tout le monde. Les 2 couchsurfers sont partis il y a quelques jours mais nous sommes quand même 8 warmshowers cette nuit (4/12). Nous pensions rester 2/3 nuits ; au bout de 7 jours (hier), nous devions partir en direction du Cambodge, puis nous avons reporté d'un jour, nous avons ensuite décidé de rester jusqu'au 9 décembre mais 'au secours' on nous invite à rester jusqu'à Noël. L'américain, dont le visa s'est terminé aujourd'hui et qui devait donc avoir franchi la frontière avant ce soir, a décidé de renouveler son visa ! (nous avons aujourd'hui accompagné à Korat (ville à 60 km) le directeur avec l'américain et le slovène qui ont tous deux prolongé leur visa). En voyageant, j'aime bien l'imprévu mais là c'est vraiment inattendu, on n'arrive pas à se décider à partir tellement nous sommes bien et très chaleureusement accueillis. Hier nous avons fait du pain, le soir il y avait l'anniversaire d'un chercheur (donc gâteau et certains ont continué la soirée dans la forêt au bord d'un plan d'eau jusqu'à 4 heures du mat) et demain nous devrions faire des pizzas, et comme il a aimé notre pain le directeur nous a commandé la fabrication de petits pains pour faire des hamburgers.
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