J’ai rédigé un premier article (voir plus bas) sur le Mexique que je vous invite à lire en premier.
Nous avons beaucoup voyagé et n’avons jamais connu une aussi mauvaise expérience.
Lorsque nous sommes arrivés au Mexique, le douanier nous a demandé combien de temps nous allions rester. Pour éviter d’avoir un séjour trop court, j’ai dit 3 mois sachant que la durée habituelle est de 3 ou 6 mois. Le douanier a griffonné quelque chose sur nos cartes de visiteur puis nous les a redonnées sans rien dire, j’ai donc pensé que les 3 mois étaient accordés.
Au bout d’environ une semaine, en discutant avec un Canadien, je sors nos fameuses cartes et nous découvrons que la durée de séjour octroyée est de 15 jours (c’était mal écrit et pas dans la case prévue à cet effet). Il faut agir sinon nous risquons de nous retrouver illégaux. Nous nous rendons au service d’immigration de la ville (Playa del Carmen) et on nous confirme que notre séjour autorisé est bien de 15 jours. Pour régulariser la situation, le fonctionnaire nous suggère d’aller à la frontière avec le pays le plus proche (le Bélize). Depuis la ville de Tulum, nous louons une voiture et parcourons plus de 500 km aller-retour pour aller à la frontière. Là, le douanier mexicain nous dit qu’il ne peut pas tamponner nos passeports car il faut le tampon d’un autre pays entre la sortie du Mexique et le retour dans ce pays.
Le douanier mexicain nous laisse, sans mettre de tampon mexicain sur nos passeports, faire quelques kilomètres supplémentaires pour atteindre la douane bélizienne (nous n’avons normalement pas le droit d’aller dans un autre pays avec la voiture de location mais là nous restons en-dehors du territoire bélizien donc ça doit aller).
Nous arrivons donc à la douane bélizienne et j’explique notre situation à la douanière. Elle ne veut pas tamponner nos passeports car la frontière est fermée (à cause du coronavirus, elle rouvrira le 1er janvier). Même si la frontière avait été ouverte, il aurait fallu un test Covid (que nous n’avons pas), 3 nuits d’hôtel réservées dans des hôtels ‘agréés’ (que nous n’avons pas) et nous n’aurions probablement pas pu rentrer dans le pays avec la voiture de location. Très grosse déception.
Le douanier mexicain nous avait également suggéré d’aller au bureau de l’immigration de la ville la plus proche. Nous y allons donc. Après environ 2 heures d’attente, on se retrouve face à une fonctionnaire qui nous dit qu’elle ne peut pas prolonger notre séjour et qu’il nous faut quitter le pays, sinon nous serons illégaux. Qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien si on quitte le pays en ayant dépassé la date, ce n’est pas dramatique, nous risquons juste 25 euros d’amende. Mais si on se fait contrôler dans le pays en situation illégale, on risque la prison et la déportation. Bon, il faut agir, et le moral en a pris un sacré coup. Je dois annuler une réservation d’hôtel et trouver un moyen de rejoindre un autre pays. Il n’y a apparemment pas de bus pour rejoindre le Guatemala (à cause de Noël), j’opte donc pour un trajet en avion jusqu’à la capitale guatémaltèque. Le 25 décembre au petit matin, nous avons donc pris l’avion pour le Guatemala et c’est depuis Antigua, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco, que je rédige cet article.
Nous avions prévu de venir au Guatemala, mais pas si rapidement.