Laos

Arrivé au nord-est de la Thaïlande, j’entre au Laos par le pont de l’Amitié n°4, qui relie les villes de Chiang Khong en Thaïlande et Huai Sei au Laos. Il n’est pas autorisé de passer ce pont en vélo (ni à pied), pourtant il y a très peu de circulation et je ne vois aucun danger. La particularité lorsqu’on entre au Laos est que l’on passe de la conduite à gauche à la conduite à droite. Pour moi, cela implique seulement de changer mon rétroviseur de côté, et bien sûr ne pas oublier le côté de la route où il faut circuler.
Je constate qu’il y a beaucoup de déchets au bord des routes, ils ont bien du mal à se mettre à la propreté à ce niveau-là. Les habitants sont accueillants. Des animaux d’élevage divaguent librement le long des routes.

En arrivant au Laos, il faut que je me procure de la monnaie locale (des kips). Pour un euro, on en obtient environ 18500. Problème : ma carte a été avalée par ce distributeur. Nous sommes samedi après-midi et la banque est fermée jusqu’à lundi. Je vais dans une agence de voyages en face de la banque et l’employée va voir le gardien de la banque. Celui-ci essaie de contacter quelqu’un de la banque mais n’y parvient pas. L’employée me demande alors un moyen de contact électronique. Peut-être 2 heures plus tard, elle me contacte et me dit que ma carte a été récupérée. J’y retourne et découvre avec étonnement qu’un homme avec ma carte dans la main est debout au milieu de la rue. Pas très sécuritaire mais très efficace, au moins j’ai récupéré ma carte et je ne suis pas obligé d’attendre lundi. L’employée m’a aussi proposé de m’emmener avec son scooter vers d’autres distributeurs et nous voilà partis faire un petit tour de la ville pour que je puisse retirer de l’argent. Vraiment très sympa.

Depuis Huai Sei, je prends un bateau qui nous emmène en deux jours à Louang Prabang, avec une nuit dans un village en route. Cela m’évite de pédaler sur des terrains avec de forts dénivelés et sûrement des routes en mauvais état.

On ne s’ennuie pas à regarder les paysages et la vie au bord du Mékong.

Arrivée à Louang Prabang. On peut voir mon vélo, accompagné de 2 autres, sur le toit du bateau. Il va falloir le monter, ainsi que les bagages, sur le long escalier qui mène à la route. Sportif ! Heureusement, on s'entraide avec les autres cyclistes et un voyageur propose aussi de m'aider.

J’ai trouvé un bel hébergement, dans une ruelle calme. Il y a une terrasse sur laquelle je peux m’installer pour travailler.

L’un des superbes temples de Louang Prabang, ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

En fin d’après-midi, les moines se retrouvent dans le temple pour des psalmodies.

Une façon originale de cultiver les salades, dans des morceaux de bambou ouverts sur la longueur.

La tyrolienne dans la forêt est bien agréable.

Ce monsieur fait paître ses buffles d’eau sur le terrain de l’école.

Spectacle de danse traditionnelle.

Les cascades de Kuang Si sont magnifiques.

Pour aller de Louang Prabang à Vang Vieng, je prends un minibus. Et j’ai bien fait car la route est par endroits abominable. Ici, elle est couverte de poussière et, lorsqu’on croise un camion, il y a tellement de poussière soulevée qu’on ne voit plus rien du tout.

Un pont à Vang Vieng.

Voilà l’état de la route qui mène à Vientiane, la capitale.

Le Patuxai est l'arc de triomphe de Vientiane.

A quatre sur la mob, ça passe.

Ce dispositif effectue une extraction à froid du café en goutte à goutte.