vendredi 14 décembre 2012

Entre Séville et Malaga – Between Seville and Malaga

Si l’on peut dire que les villes telles que Séville sont vraiment magnifiques, du moins leur centre historique, on ne peut pas en dire autant de la campagne où les paysages ne sont pas toujours des plus beaux et des plus propres. Nous avons vu beaucoup de bouteilles abandonnées, et aussi des bidets abandonnés ! Il y a de grandes étendues plutôt monotones couvertes d’arbres fruitiers ou vides de toute culture à cette période de l’année. Nous avons vu un jour un vol de centaines de cigognes, le lendemain nous avons vu des centaines/ milliers de ces volatiles dans les champs.
Nous sommes amenés à suivre le fleuve Guadalquivir jusqu’à son embouchure, c’est bien agréable de parcourir cette zone très peu peuplée, nous sommes surpris de voir quelques gros bateaux remonter le fleuve, des bateaux que l’on a davantage l’habitude de voir sur les mers.
Nous restons 5 nuits à El Puerto de Santa María, c’est de là que nous partons un jour à vélo pour explorer la ville de Cadix. Pour éviter de faire le tour de la baie, il y a un pont qui traverse un bras de mer pour rejoindre la presqu’île de Cadix. Après avoir fait quelques kilomètres et traversé un parc naturel, nous découvrons qu’il est interdit aux vélos tout comme aux piétons d’emprunter ce pont. Nous prenons donc le train pour rejoindre Cadix. Cette ville située au bout d'une presqu'île a un petit air de bout du monde, son port accueille des bateaux de croisière et des ferrys qui relient à des destinations lointaines. La cathédrale de Cadix est vraiment impressionnante, comme la plupart des cathédrales vues dans ce pays d'ailleurs.
Il y a au bout de la presqu’île une chaussée qui mène à un fort situé 'sur l'océan', nous pouvons emprunter cette chaussée avec les vélos, c'est vraiment super de pédaler ici avec une impression de rouler sur la mer. Le seul élément d'inquiétude est la possibilité que de l'eau de mer, provenant des jets d’eau consécutifs aux vagues frappant le mur de la chaussée, retombe sur les vélos.
Nous rejoignons ensuite la petite ville de Jédula, grâce au site booking.com nous avons trouvé une chambre d’hôtel à seulement 14,50 euros la nuit. La chambre et l’hôtel sont très bien, le seul inconvénient est que les murs sont glacés et qu'il faut plusieurs heures pour chauffer la chambre avec la clim réversible. En s'habillant bien, c’est cependant tout à fait gérable. C’est depuis Jédula que nous partons visiter la très belle ville d’Arcos de la Frontera qui fait partie des villages blancs. Les village blancs sont des villages pittoresques dont les murs des maisons sont régulièrement recouverts de chaux blanche.
Nous sommes début décembre et il fait un peu froid en début et en fin de journée, on adapte donc nos heures de pédalage et de sorties pour profiter des heures les plus chaudes de la journée.
Nous prenons le train depuis Jerez pour rejoindre la ville de Cordoue. Dans cette ville, nous logeons chez l’habitant, en l’occurrence un couple de péruviens qui louent une chambre de leur appartement.
Cordoue est vraiment une ville magnifique, classée au patrimoine mondial de l’humanité. J’ai souhaité venir dans cette ville essentiellement pour visiter sa fameuse mosquée-cathédrale. Pour des informations sur ce monument exceptionnel, vous pouvez cliquer ici ou ici. Nous avons été particulièrement surpris par tous les éléments islamiques qui ont été laissé en place lorsque la cathédrale a remplacé la mosquée il y a de nombreux siècles.
Après Cordoue direction Malaga, ville dans laquelle nous restons 3 nuits chez un membre de warmshowers, grand voyageur à vélo (il a notamment parcouru 15 000 km l’an dernier en Australie), qui gardera nos vélos pendant que nous allons passer quelques temps dans la famille en France.
Nous avons moins aimé l'Espagne que le Portugal. En Espagne c'est assez difficile de se faire comprendre avec l’anglais ou le français et nous ne parlons pas l’espagnol. Il y a une grave crise économique en Espagne mais cela ne se voit pas plus que cela, les terrasses des bars sont généralement très chargées et, bien que l’on voie un nombre non négligeable de mendiants, on ne ressent pas d’insécurité. À notre surprise, les prix sont assez élevés (logements, restos, cafés), la crise n'amène donc pas automatiquement une baisse des prix.
Nous avons apprécié de trouver en Espagne un assez grand nombre de pistes cyclables même si c’est encore très loin de ce que l’on trouve dans d’autres pays tels que la Suisse, l’Allemagne ou l'Autriche, on note toujours l’absence quasi totale de panneaux indiquant les directions sur ces pistes.

If we can say that the towns like Seville are really magnificent, at least their historical center, we can’t say the same about the country side where landscapes are not the most beautiful and clean. We saw a lot of discarded bottles, even some discarded bidets! There are vast areas, that are quite monotonous, covered with fruit trees or without any crop at that time of the year. One day we saw hundreds of storks flying, the next day we saw hundreds if not thousands of these birds in the fields.
We did follow the Guadalquivir river down to its mouth, it was very pleasant to cycle in this sparsely populated zone, we were surprised to see big ships going up the river, ships that we usually see on the seas.
We stayed 5 nights in El Puerto de Santa María, it’s from that town that one day we decided to cycle to Cadix. To avoid going all around the bay, there is a bridge that crosses an inlet to reach the Cadix peninsula. After riding for a few kilometres and through a natural park, we discover that this bridge is not allowed to bicycles or pedestrians. So we took the train to get to Cadix. This town is located at the end of a peninsula and there is feeling to be at the edge of the world, its pier receives cruise ships and ferry boats that link to distant destinations. The cathedral of Cadix is really impressive, just like most of the other cathedrals seen in this country.
At the end of the peninsula, there is a roadway that leads to a fort located 'on the ocean', we can go on this roadway with the bikes, it is really nice to be able to pedal here with an impression to ride on the sea. The only source of concern is the possibility that sea water, coming from water sprays subsequent to the waves hitting the wall of the roadway, fall on our bikes.
We then went to the small town of Jédula, where thanks to the booking.com website, we’ve been able to find a room that costs only 14.50 euros per night. The room and the hotel are very nice, the only disadvantage is that the walls of the room are chilling and it takes several hours to be able to heat the room with the reverse cycle air conditioning. By putting appropriate clothing though, we can handle that situation. From Jédula we go to visit the beautiful town of Arcos de la Frontera which is part of the white villages. The white villages are picturesque villages whose walls are regularly covered with white lime.
We are at the beginning of December and it can be a little bit cold in the morning and in the evening, so we adapt our schedule for pedalling and going out to take advantage of the warmest hours of the day.
We take the train from Jerez to go to Cordoba. This really beautiful city is classified as a Worldwide Heritage for humanity. I wanted to come to this city to visit the famous mosque-cathedral. For more information about this exceptional monument, you can click here. We were especially surprised by the Islamic elements that were left when the cathedral replaced the mosque many centuries ago.
After Cordoba direction Malaga, a city where we stay 3 nights at a warmshowers member place who is a great bicycle traveller (he cycled 15 000 km in Australia last year), he will keep our bicycles while we go to France to spend some time with our family.
We liked Spain less than Portugal. In Spain, it is difficult to communicate with English or French and we don’t speak Spanish. There is a serious economic crisis in Spain but we don’t notice it that much, the terraces of bars are usually well frequented, and although we do see a certain number of beggars, we don’t feel insecure. To our surprise, prices are quite high (accommodation, restaurants, cafés), the crisis does not automatically brings lower prices.
We did appreciate to find in Spain quite a big number of cycling paths even if it is still very far from what we can find in countries like Switzerland, Germany or Austria, we can still notice the almost total absence of signs indicating directions on these paths.

Nous avons vu des milliers de cigognes en vol et dans les champs – We've seen thousands of storks in the sky and in the fields

Ce porte-conteneur remonte le Guadalquivir – This container ship is going up the Guadalquivir

C’est la première fois que nous voyons un rond-point sur une piste cyclable – It's the first time we see a roundabout on a cycling path

La cathédrale de Cadix – The cathedral of Cadix

Au bout de la presqu’île de Cadix – At the end of the Cadix peninsula

Arcos de la Frontera

Casa Patio à Cordoue – Casa Patio in Cordoba

Pour son bien-être, il ne faut pas oublier de sortir son cochon de temps en temps – For its well-being, one should not forget to walk its pig from time to time

Vue depuis l’Alcazar de Cordoue – View from the Alcazar in Cordoba

La cathédrale de Cordoue – The cathedral of Cordoba

On voit bien l’origine islamique (mosquée) de la cathédrale de Cordoue – We can easily see the Islamic origin (mosque) of the cathedral of Cordoba

La cathédrale de Cordoue avec ses près de 900 colonnes de marbre – The cathedral of Cordoba with its almost 900 marbles columns

Le Mihrab, une partie 'mosquée’ de la cathédrale – The Mihrab, a 'Mosque' part of the cathedral

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