La médina : festival des sens, ce dédalle de ruelles et de bazars couverts est rempli à craquer d’échoppes et de petites tables aux alléchants fumets, d’ateliers d’artisans, de mosquées et de passants. Il est très facile de se perdre dans ce labyrinthe, aussi avons-nous choisi, à Fès, de prendre un guide pour découvrir ce lieu ou s’entremêle tradition et modernité.
Pour aller de Fès à Meknès, j’ai repéré des routes de campagne sur des sites Internet de cartes et ai inscrit des points dans le GPS. Nous avons ainsi pu traverser de jolies et paisibles campagnes. En traversant une petite ville, nous cherchons un banc pour faire une pause. N’en trouvant pas, nous nous apprêtons à nous asseoir sur un bloc de béton devant la gendarmerie lorsqu’arrive un gendarme qui nous invite à entrer dans l’enceinte de la gendarmerie. Plusieurs gendarmes nous invitent à nous asseoir sur les 2 seules chaises sorties, puis ils amènent une table, deux bouteilles d’eau, une pour se laver les mains et une autre d’eau minérale pour boire, des serviettes en papier (une dizaine !), 2 yaourts importés de France (le gars nous précise que ça coûte 10 Dh, 0,9 euro, mais on voit bien que ce n’est pas pour qu’on paye, il précise aussi que la date de validité est de 6 mois, ce qui est vrai !), 2 verres en plastique, 2 cuillères en plastique pour manger les yaourts. Ils nous ont aussi proposé du thé ou du café.
Ce n’est pas la première fois que des gendarmes font de gros efforts pour nous être agréables.
Meknès est plus petite que Fès. Nous visitons la ville, et la médina, sans guide. Nous avons quand même réussi à nous perdre dans la médina. Comme à Fès, nous sommes éblouis par la beauté de l’architecture ancienne, son raffinement ; et aussi par tout l’artisanat (on peut voir les artisans travailler car leurs boutiques sont ouvertes sur la rue).
Un jour, nous allons visiter un lieu impressionnant : Heri es-Souani (greniers et étables pour l’armée de 12000 chevaux de Moulay Ismaïl). Il y aurait 3000 colonnes dans la partie étables dont le toit serait tombé suite au tremblement de terre de Lisbonne de 1755. Depuis notre passage à Lisbonne il y a quelques mois, nous entendons régulièrement parler de ce tremblement de terre, qui a dû être d'une force incroyable pour faire autant de dégâts dans des lieux aussi éloignés.
1 commentaire:
Très belles photos, merci de nous partager ces photos!
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