Après encore quelques dizaines de kilomètres de zone désertique, me voici arrivé dans la ville de Yazd. Ici, il fait vraiment très chaud (42°) et on se sent transporté dans le temps avec toute cette architecture en briques de terre crue et enduits terre-paille, c’est vraiment très beau et chaleureux.
Ce qui caractérise les toits ici, ce sont les badgirs (ou tours de vent), des genres de cheminées qui captent le vent et le font entrer dans les bâtiments pour le rafraîchir. Ce n’est malheureusement plus trop intégré dans les maisons modernes qui préfèrent les climatisations gourmandes en énergie à la différence des badgirs qui n’en consomment aucune une fois leur construction terminée.
Les maisons récentes ont également la caractéristique d’utiliser des matériaux et techniques modernes qui donnent un résultat catastrophique en terme de confort d’été (et sûrement d’hiver également) alors que les murs épais en terre crue procurent un grand confort thermique. L’habitat en terre crue connaît un regain d’intérêt dans les pays occidentaux mais cela ne semble décidément pas être le cas ici.
À Yazd, je loge au Silk road hotel, un bâtiment traditionnel avec cour intérieure très agréable et très beau. C’est un excellent lieu de rencontre entre voyageurs, il y en a qui viennent d’Europe en moto et d’autres en camping-car.
Le 18 juin commence le ramadan, il paraît que seulement un cinquième des gens le respectent, mangeant et buvant ‘secrètement’ à la maison pendant la journée.
Après Yazd, je me dirige vers la ville de Shiraz où je vais pouvoir aller visiter le site de Persépolis, assurément l’un des points culminants de tout voyage en Iran.
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Yazd, on voit ici 2 badgirs.
Mosquée à Yazd.
Architecture traditionnelle, voiture de fabrication iranienne et poster de je ne sais qui.
Il y a de très nombreuses ruelles comme celle-là dans la vieille ville de Yazd.
Par endroits, les constructions en terre s’écroulent, le résultat sûrement d’un manque d’entretien pour des bâtiments vieux parfois de plusieurs siècles et peut-être même millénaires car cette ville serait selon l’UNESCO l’une des plus anciennes au monde (environ 5000 ans).
Lariha house à Yazd.
Réservoir d’eau doté lui aussi de badgirs.
À Yazd, je loge au Silk road hotel. Ces motards ont assurément dû faire un beau voyage eux aussi. Derrière ce mur ‘ordinaire’, une belle demeure traditionnelle avec ...
…cour intérieure, arbres et plan d’eau.
Yazd.
Yazd, temple zoroastrien.
Yazd. Le soir venu, l’éclairage met en valeur ces édifices.
À Mehriz, fabrication du pain chez mon hôte warmshowers.
Cuisson du pain.
Bâtiment au cœur du Jardin du paradis à Shiraz.
Site de Persépolis, qui était une capitale de l’empire perse achéménide. Sa construction a commencé en 521 av. J.-C. et la ville a été partiellement détruite en 331 av. J.-C. par Alexandre le Grand (quel dommage !!!).
Persépolis.
Persépolis, un des éléments de support de la charpente installés en haut des colonnes.
Persépolis, à gauche un texte rédigé en écriture cunéiforme.
Persépolis, des sculptures de toute beauté.
Persépolis, des murs entiers de sculptures.
Naqsh-e Rostam, des tombeaux de rois taillés dans la falaise.
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