À la sortie du Cambodge, le guichet est un peu spécial, on ne voit pas la/les personne(s) derrière le guichet et il faudrait se baisser pour voir notre interlocuteur, chose que nous ne faisons pas. Donc nous donnons nos passeports, on entend que plein de coups de tampon sont apposés mais nos passeports n’arrivent pas. Au bout d’un certain temps, des français au guichet d’à côté reçoivent des passeports qui ne sont pas les leurs, ce sont en fait les nôtres, qui sont donc ressortis par un autre guichet et remis aux mauvaises personnes.
Pour passer la frontière, il y a une barrière qui barre le passage. Aucune indication d’horaire d’ouverture ou de fermeture, personne dans le coin, nous passons sous la barrière avec les vélos et ça ne pose aucun problème, la douane est ouverte. Il nous faut prendre un visa dont le coût pour un passeport français est de 30 $. Il faut ajouter 1 $ de frais (en fait sûrement un moyen d’arrondir les fins de mois pour les douaniers). Une fois le visa collé dans le passeport, il faut obtenir le tampon d’entrée, ça fera 2 $ par personne (ça fait cher le gramme d’encre – et ça arrondit plus encore les fins de mois). Lorsque je dis au douanier que je ne souhaite pas payer (ça ne coûte rien d’essayer [ça avait marché à l’entrée au Vietnam]), il repose les passeports sur son bureau, j’ai compris qu’il faut donc donner 4 $ pour les 2 et de suite les passeports nous sont remis.
Nous remarquons de suite que le Laos, pourtant classé parmi les pays les plus pauvres au monde, présente nettement mieux que le Cambodge, les routes sont en meilleur état, les abords des maisons sont mieux entretenus.
Alors que les enfants nous disaient « Hello » au Cambodge, ici ils disent « Sabaïdee », c’est très joli lors de la prononciation et ça fait chaud au cœur (rien que pour ça nous trouvons que ça vaut le coup de voyager ici).
Une 20aine de kilomètres à parcourir et nous arrivons à Nakasong, petite ville au bord du Mékong d’où l’on embarque dans un petit bateau pour rejoindre l’île de Don Det, qui fait partie des 4000 îles. Nous nous installons dans un bungalow tout simple tout près du Mékong, devant passe un chemin sur lequel circulent des vélos et quelques scooters (aucune voiture). C’est vraiment très paisible, la vie ici se déroule à un rythme ralenti. Nous pensions rester 3 nuits, nous sommes finalement restés 14 nuits. Il faut dire qu’on est bien occupés, à regarder passer les canards, couler l’eau dans le Mékong, admirer les couchers de soleil, observer la vie locale… mais pas que ça : j’en ai aussi profité pour travailler et nous avons fait une journée kayak super (parcours dans les rapides et entre les îles, observation et baignade dans une immense chute d’eau, pique-nique au bord de l’eau sous une forêt de bambous, et aussi sortie d’observation des dauphins de l’Irrawady).
Côté météo, nous n’avons eu que du beau temps depuis notre arrivée en Asie mi-novembre (juste une heure de pluie) avec des températures vraiment stables (entre 30 et 38° tous les jours), je comprends pourquoi c’est la haute saison.
2 commentaires:
Merci pour cet article et ces photos ! Je les trouve très belles, et le séjour que vous décrivez semble avoir été plein de paix, de sérénité... Merci de les partager avec nous :-)
Trop joli votre petit bungalow sur le Mékong !!!
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