Dans le ‘no man’s land’ entre le Laos et la Thaïlande, l'ambiance est très particulière, nous ne sommes administrativement dans aucun pays. Il y a un magasin ‘hors taxe’ et on y voit des choses surprenantes, notamment un immense choix de vins, certains datent des années 90, des années 80, des années 70 et aussi des années 60, la plus vieille bouteille date de 1961, c’est vraiment surprenant de trouver cela ici et on se demande qui peut bien acheter ces bouteilles coûtant plus de 1000 dollars l’unité.
Une fois n’est pas coutume, le douanier laotien me demande de payer 10000 kips (1,25 dollar) pour tamponner chaque passeport. Je n'avais pas entendu dire que cette pratique avait cours à cette frontière et du coup nous avions dépensé nos derniers kips pour manger avant de passer la frontière. J’avais bien d’autres devises mais je voulais les garder, du coup je montre au douanier mon porte-monnaie avec à l’intérieur seulement ma carte bancaire, j’explique que je n’ai plus d’argent et que je prévois de retirer de l’argent en Thaïlande et ça marche !
Après ce séjour prolongé au Cambodge et au Laos, quel ‘choc’ de revenir en Thaïlande. Nous sommes maintenant dans un pays moderne, riche et développé. Les choses ici sont plus raffinées, on voit bien des choses que l’on ne voit pas ou très peu dans les autres pays cités (ambulances, camions-poubelles, facteurs, centrale solaire, cafés chics…).
Nous parcourons 28 Km en Thaïlande pour rejoindre la ville de Khong Chiam, située au bord du Mékong. Eh oui encore lui, que nous suivons plus ou moins depuis le Sud du Vietnam et dont on ne se lasse pas. À proximité, nous visitons le parc national de Pha Taem, transportés en voiture par un retraité français habitant en Thaïlande. Dans ce parc national, on peut voir de belles peintures rupestres et le point de vue sur le fleuve est magnifique (en face c’est le Laos). La forte chaleur ne nous invite pas à faire une trop grande marche.
Pour rejoindre la ville d’Ubon Ratchatani, j’ai repéré des petites routes sur la carte, coup de bol ces routes sont très agréables, les gens sont très sympas avec nous, on peut voir des lieux de fabrication de gongs et de tambours.
Sur la route, une voiture s’arrête à notre hauteur, dedans 4 personnes dont un moine qui parle très bien anglais (et qui a repéré que nous parlions entre nous en français, et qui connaît quelques mots de français). Il me serre la main et dit qu’il ne peut pas serrer celle de Pascale (pour raisons religieuses). Il nous propose de nous emmener jusqu’à Ubon Ratchani mais je décline car voulant profiter à notre rythme des paysages et de l’ambiance. Il me donne son numéro de téléphone et je peux l’appeler en cas de besoin. Vraiment sympa, ça réchauffe le cœur.
Le 16/03 se produit un événement qui nous fait sortir de notre chambre d’hôtel, il pleut ! Nous n’avions pas vu la pluie depuis le mois de novembre.
Côté météo, nous avons de vraiment grosses chaleurs, il fait pas loin de 40° et la météo annonce une température ressentie allant jusqu’à 47°, autant dire que nous essayons d’être à la clim dans la chambre pendant les heures les plus chaudes. Même le soir venu, nous ne bénéficions guère de la fraîcheur car la température peine à descendre en-dessous de 30°.
C’est en bus que nous allons rejoindre Rayong, ville située à environ 700 km en bord de mer (14h30 de bus). Nous allons rejoindre une famille de cyclos français rencontrés au Cambodge en début d’année. Il y a les 2 parents et leurs 2 enfants de 9 et 12 ans, qui terminent un voyage à vélo de 2 ans au cours duquel ils ont parcouru l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique australe, l’Inde et l'Asie du Sud-est (vous pouvez consulter leur blog ici).
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